Ça y est, les vélos sont remis en état, on peut commence à pédaler ! On met 6 jours à atteindre Cartagène, en augmentant petit à petit la durée de nos étapes pour arriver à une moyenne de 75km par jour (c'est plat pour le moment!). Il fait très chaud, surtout entre midi et deux, alors on s'arrête faire des siestes dans nos hamacs et boire des "jugos naturales", des fruits mixés avec de la glace et du lait, délicieux et rafraîchissant! On ne quitte pas encore la mer parce qu'on continue à suivre la côte, ce qui nous permet de dormir sur les plages, dans nos hamacs. Il est sinon impossible de camper, absolument tous les champs sont clôturés. Les Colombiens sont très gentils, on nous a offert de la noix de coco, de la pastèque,... et ils nous font tout le temps des coucou et s'intéressent à ce qu'on fait. C'est aussi le pays des avocats et de beaucoup de fruits différents, on en profite énormément!
A Cartagene, nous sommes accueillis par Deimer, qui fait parti du réseau warmshower, qui permet d'accueillir et de se faire accueillir par des cyclotouristes. Il nous fait découvrir sa ville et nous accueille dans sa maison, avec sa famille. Une question posée souvent est "pourquoi aller à Cartagene alors qu'elle est au nord et que nous voulons aller au sud?" Cartagene est une ville chargée d'histoire, une des plus connues de Colombie, nous avions envie de faire le détour. Elle était à l'époque coloniale le principal port de l'Amérique du sud, et elle possède un centre ville ancien bien conservé. Elle s'est par contre énormément développée autour, et la circulation n'y est pas facile, surtout en vélo!
Nous y passons deux jours puis nous repartons cette fois vers l'est, pour aller tranquillement en direction de Medellin en prenant le chemin des écoliers et en visitant un peu l'est de la Colombie. Pour le moment nous roulons sur d'assez grandes routes, avec un peu trop de camions à notre goût. Malheureusement, il y a peu d'intermédiaire entre les grands axes routiers et les petites pistes en terre, qui se transforment en torrents de boue lorsqu'il pleut (ce qui nous a obligé à faire demi-tour sur une vingtaine de km lorsque nous avons essayé un raccourci!). On réussi à camper un peu plus, en demandant aux gens de poser la tente chez eux, mais avec les pluies tropicales qui commencent, ça ne va pas forcément être une bonne idée!
Le prochain arrêt est Mompox, un village colonial qui paraît figé dans le temps. Il est sur les berges du Rio Magdalena, un grand fleuve sur lequel ils transportaient des marchandises vers Cartagène.
Pour y arriver nous quittons un peu les grands axes, ça fait du bien!
Puis nous repartons en direction du Sud, et retrouvons sans plaisir les camions et la panamericaine. Arrivés à un village appelé Pelaya, nous sommes accostés par Delwin, un cycliste du village très actif, qui organise et participe à plusieurs compétitions. Il nous propose de nous héberger et de nous faire visiter le coin. Une petit immersion dans la culture Colombienne, c'est intéressant !
Visite de l'école de Pelaya avec notre hote. Un batiment particulièrement beau par rapport au écoles que nous avons croisée jusqu'ici.
Demain nous repartons en direction du sud et des montagnes, que nous devrions atteindre en quelques jours. On a hâte!
A bientôt!
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