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Entre Argentine et Chili: c'est le printemps!

Photo du rédacteur: Blandine & QuentinBlandine & Quentin



La dernière fois nous vous écrivions de San Juan en Argentine, chez Mathy. Nous restons finalement un jour de plus que prévu. En effet, la nuit avant le départ, un vent du sud, glacial, mais surtout très fort, qu'on aurait eu de face toute la journée, s'est levé. Et puis on est bien chez lui...

On part donc finalement le lendemain, et en sortant de San Juan, nous croisons Saska et Baptiste, un couple de suisses à vélo. On fait le trajet jusqu'à Mendoza avec eux, une portion de la route 40 avec de grande lignes droites et beaucoup de circulation. Ça passe bien plus vite quand on est plus nombreux!


Avec nos amis suisses, Saska et Baptiste


On continue ensuite sur la route 40 en direction du Sud. On traverse de grands vignobles (la région de Mendoza est connue pour ses vins), puis c'est de nouveau le désert et ses lignes droites. À l'ouest on aperçoit les sommets enneigés de la cordillère des andes.

Un monsieur s'arrête sur cette portion pour nous offrir des t-shirts de vélo d'une marque qu'il fabrique, c'est très gentil! On le revoit avec étonnement une demi heure plus tard, tout excité : devant nous, à une trentaine de kilomètres, il y a un autre couple de cyclo voyageurs français ! C'est Paul et Lucie, que nous rencontrerons le lendemain soir autour d'un barbecue. Nos chemins se séparent rapidement: ils continuent sur la route 40, où 80km de piste difficile sont annoncés pendant que nous bifurquons pour aller au Chili et passer un peu de temps à l'océan.

Les grands vignobles autour de Mendoza





Le col entre l'argentine et le Chili est magnifique, avec encore quelques névés et un grand lac d'un bleu profond. Ça fait plaisir de voir autre chose que le désert!

Le retour de la neige, on approche de la frontière Chilienne






Changement de thématique du coté Chilien, on est visiblement plus dans le desert.

Des condors !

Nos premières impressions du Chili sont plutôt bonnes: la première nuit, une famille nous laisse les clefs de sa maison de campagne pour y dormir! Le lendemain, après une journée à descendre dans de beaux paysages, nous sommes accueillis par Irène et Marcello dans leur maison. Ils sont incroyablement accueillants, et nous proposent d'organiser un barbecue le lendemain, dans leur chalet au bord du lac. C'est décidé, on reste un jour de plus.



J1 au Chili, la maison que l'on nous a généreusement prêtée pour la nuit

Asado avec Irene, sa soeur Noelia, et Marcelo

Le jour du départ, il pleut. C'est notre premier jour de pluie depuis plusieurs mois ! On part quand même a vélo, on a envie d'avancer!

L'océan est rapidement rejoint. On est impressionnés par cette côte sauvage, peu construite, avec de grandes plages de sable noir. Il y a des plantations de fraises partout, alors on en profite pour en acheter plein, nous n'avons pas eu tant de fruits et légumes ces derniers mois!

Nous nous arrêtons une journée à Curanipe, une ville côtière connue pour le surf. La séance de surf sera un peu écourtée, l'océan est vraiment gelé ici! Les esprits sont encores marqués par le tremblement de terre et le tsunami de 2010, nous en entendons beaucoup parler, ce n'est pas très rassurant de dormir près de la mer...

Le lendemain, nous retrouvons Marcello et Irène un peu plus loin sur la côte: ils sont venus nous rejoindre pour le weekend avec leur camping-car!

Nous continuons ensuite sur une piste en bord de mer, et nous campons sur la plage, entourés de nature. Malheureusement, les courants sont violents et les vagues grosses, il n'est pas possible de se baigner.



Un repère assez impressionnant de loups de mer




Irene Marcelo et Noelia nous rejoignent pour le weekend





Nous reprenons ensuite la direction des montagnes. 100km de panaméricaine inintéressante nous attendent, avec un arrêt aux saltos de laja, des cascades impressionnantes. La route s'élève ensuite tranquillement en direction de la cordillère des Andes, entourée d'immenses exploitations de pins, puis de montagnes enneigées. L'asphalte laisse ensuite place à une piste dure, avec des montées très pentues pleines de petits cailloux rond qui nous empêchent de pédaler.

Nous passons une nuit à des sources chaudes. La route zigzag ensuite entre les cascades , les rivières aux eaux limpides, les forêts et les montagnes enneigées. Il y a très peu d'habitations, et énormément de nature, on aime beaucoup!


Tuto du jour: Blandine nous apprend comment crever un pneu de vélo schwalbe. Étape une, trouver un gros clou

Saltos de laja, sans commentaire...


Deux rivières de couleur différentes se rejoignent



Et BIM 12 000 !! Déjà...

Une voiture nous informe, après une montée extrêmement dure, que nous nous sommes probablement trompés de route. Au même moment, la roue arrière de Blandine arrête de fonctionner: impossible de pédaler, la cassette n'entraîne plus la roue. Demi tour, on rejoint le village précédent à 10km, Blandine avec son vélo à l'arrière d'un pickup et Quentin en vélo.

On est accueillis par Alvaro et sa famille, qui nous permettent de camper dans le jardin et nous offrent les repas. Le lendemain, Blandine fait un aller retour a Los Angeles, la grande ville la plus proche, pour faire réparer sa roue. Le trajet dure quand même 4h en bus! Mais tout se passe bien, l'axe de la roue est changée dans les temps. Pendant ce temps, Quentin prend une journée de pause.

Avec Alvaro et son Papa

Le lendemain, nous continuons notre route, et nous prenons cette fois le bon chemin. Pas étonnant qu'on se soit trompés la première fois: la route est en fait un chemin de randonnée pentue, où nous devons nous mettre à deux pour monter un vélo. Mais ça vaut le coup, les paysages sont beaux et nous sommes entourés de nature. On rejoint ensuite une autre piste qui passe dans les parcs naturel Nalcas et Malacahuello.

La piste s'élève tranquillement, le long d'une rivières aux eaux claires. On arrive ensuite près d'une grande coulée de lave du volcan Longquimay qui nous domine, c'est impressionnant ! On passe à côté de lacs avec une eau ultra claire, les contrastes sont magnifiques. La piste n'est pas en super état: on est à la fin de printemps, elle n'a pas encore été dégagée et on doit éviter régulièrement des arbres et des coulées de neige. Arrivés à 200m de dénivelés du col, on voit un névé au loin un peu plus gros que les autres, qui traverse la piste. On réalise alors qu'il sera peut être pas possible de passer, on avait complètement oublié le risque de neige! En plus on monte le col en face nord, la plus exposée au soleil dans l'hémisphère sud, on a peur de ce qui nous attend de l'autre côté du col... Heureusement, les paysages sont magnifiques, on est entourés de volcans enneigés, c'est une des routes les plus belles qu'on ait faite !

Les traversées de névé étaient parfois compliqués mais on s'en est sortis! Le dernier névé était plus long, de 300m, avec des snowboarder qui s'entrainaient sur un tramplin. Le contraste était amusant!


La passerelle, ici commence les choses sérieuses.



Coulée de lave et eau claire

Premier obstacle neigeux, un reste d'avalanche

Le volcan Lonquimay


La neige c'est pas facile mais c'est beau

Oui il y a bien quelqu'un qui ne touche pas le sol en arrière plan...

Des amis cyclos nous on prévenus que les parcs nationaux du Chili étaient fermés, à cause d'une grève des gardiens de parcs. Après vérification, c'est toujours le cas, alors on change nos plans et on prend la direction de l'Argentine. Ça nous arrange un peu d'un côté, parce qu'on avait énormément de mal à décider quel endroit aller voir, il y a des parcs de partout dans les deux pays dans cette zone . Après deux jours de piste, nous voilà donc de nouveau en Argentine, où nous rentrons par le paso Icalma, avec une vue magnifique sur le lac Alumine , immense, avec des montagnes enneigées en toile de fond.


C'est le printemps !!!




Nous sommes en ce moment a Junin de Los Andes, au début de la route des 7 lacs, qu'on va prendre le temps de bien apprécier.

Les semaine à venir seront normalement marqués par de beaux paysages, nous allons en effet commencer la "carretera australe" une route bien connue des cyclovoyageurs, qui serpente entre les fiords et les montagnes enneigées.

En ce moment, on enchaine les rencontre, les beaux paysages, avec une météo clémente, tout va pour le mieux!



119 vues1 commentaire

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1 Comment


Maillard Patricia
Maillard Patricia
Nov 25, 2022

Cc les Globes Trotters, que c'est beau! Un beau paysage est toujours un bon prétexte pour faire une petite pause et reposer ses fessiers. 😉. Continuez à vous en mettre plein les yeux et à vous tricoter de beaux souvenirs... des gros bisous. Ma.

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