La région du café valait vraiment la peine de se fatiguer à faire du dénivelé, surtout que la saison des pluies semblait nous avoir un peu laissée tranquille ces derniers jours. C'est donc à regret que l'on redescend des montagnes pour rejoindre le fond de la vallée et la panamericaine.
Notre objectif est maintenant d'écourter le plus possible le temps qui nous sépare de l'Equateur, d'autant plus que la région sud, aux environs de Cali et jusqu'à la frontière, semble être une des moins sûre que l'on aura à traverser. Tous les Colombiens avec qui on a pu en discuter semblent être unanime la dessus. On se fait donc des grosses journées de vélos avec beaucoup de km. C'est pas le plus marrant mais on rencontre tout de même encore des gens très généreux et accueillants.
Nous sommes par exemple accueillis par Hugo et Miran qui nous proposent spontanément de nous héberger chez eux et nous accueillent comme leurs enfants. On passera 2 jours bien reposants chez eux, à apprendre énormément sur la vie des gens en Colombie.
La frontière approche, nous remontons en altitude, les paysages redeviennent grandioses, la température baisse et la pluie revient. Nous restons 2 jours à la ville frontière d'Ipiales pour une panne technique de type tourista (il fallait bien que ça arrive), de toute façon il pleut. On en profite pour visiter le Lourde local, "Las Lajas".
On passe enfin en équateur, au revoir la Colombie! On est très excités de découvrir un nouveau pays, et complètement trempés parce qu'il pleut plus que jamais. Nous faisons un arrêt juste après la frontière, à Tulcan, où nous retrouvons des amis d'amis que nous avions à Toulouse. Tania, Marco et Vanessa, nous accueuillent très chaleureusement, on ne pouvait espérer une meilleure entrée en matière en Équateur.
Les premiers jours, la pluie est toujours de la partie et elle nous empêche même pour le moment de prendre une piste passant par les montagnes et nous oblige à rester sur la panaméricaine. L'espoir renaît vers Otavalo une ville indigènes où nous campons au bord du lac San Pablo. Notre première nuit sans pluie ! Le paysage du lac coincé entre les volcans est magnifiques, les gens parlent Quichua, on se sent vraiment dépaysés.
On décide de croire en notre chance et de viser un autre lac pour la nuit d'après, mais cette fois beaucoup plus en altitude: Las Mojandas. La montée est très difficiles mais le lieu en vaut la peine, nous dormons à 3800m d'altitude au bord d'un lac magnifique et au pied du volcan "Fuyafuya". La haut nous retrouvons par hasard Bruno et Sophie que nous avions rencontré juste avant le passage de la frontière, un couple de réunionnais qui sont eux aussi à vélo et qui vont eux aussi en Patagonie. Comme quoi...
L'ascension du volcan au lever du soleil est magnifique, et nous montons à 4263m!
Nous somme maintenant arrivés Quito après avoir traversé la ligne de l'équateur.
On a laissé derrière nous la Colombie non sans avoir gardé contact avec les gens que nous avons rencontré sur notre route. Les Colombiens n'ont pas toujours eu et n'ont pas toujours une vie facile, mais ne s'en plaignent jamais, et nous en garderons le souvenir d'un pays réellement chaleureux. Petit bilan de la Colombie: 55j au total dont 44j de vélo 2977km et 43 253 m de dénivelé positif Soit en moyenne 983 m de dénivelé et 67,6km par jour roulé. Il est temps maintenant de s'attaquer à l'Equateur qui semble être un pays non moins accueillant, et qui nous en met déjà plein les yeux. Notre prochain objectif est le pied du volcan Cotopaxi, en espérant que le temps soit avec nous. Bisous à tous et bon petit dej!
Magnifique ! Et joyeux anniversaire à Msieur Maillard !
Alex
Soit en moyenne 983 m de dénivelé et 67,6km par jour roulé. > Machine! 😉👍🤪 Effectivement à vous voir, ça donne envie, mais je ne céderai pas à cette tentation. Et est-ce que ce ne serait pas de la neige qu'on aperçoit sur la photo du 5000m😉. Bonne découverte de l'Ecuador 🤗 des gros Bisous.
Hey coucou! Ça fait bien plaisir de vous suivre. Les photos sont magnifiques. Vôtre joie fait plaisir à voir ! Ça donnerai presque envie de faire autant d'effort que vous, les petits fous. Bisous @bientot pour la suite.